Fanfan, sculptrice

 

Fanfan

Je me nomme Fanfan. Je suis sculptrice.

 Je suis aussi modèle dans les ateliers et je pose depuis très longtemps.

Et c’est en posant que je suis venue à la sculpture. A force de voir les gens pratiquer. Car j’aime les ateliers, sentir les odeurs de la peinture, entendre le clic-clic des pinceaux dans les pots.

 

Quand j’ai découvert le travail de la terre, j’ai trouvé beau de donner vie à un bout de terre. Ce qui m’intéresse c’est de donner vie à quelque chose d’inexistant.

Je travaille avec de la terre, de l’argile.

 As-tu fait des rencontres qui t’ont  fait avancer ou évoluer dans la réalisation de cette pratique ?

Bien sûr, un jour une sculptrice pour qui je posais m’a proposée de venir modeler. J’ai dit ok et je me suis régalée. Et donc c’est comme cela que j’ai commencé.

Tu représentes un modèle qui pose pour toi ?

Non. Je pars d’une idée d’une inspiration puis je laisse faire les choses car j’aime bien être surprise par ce qui vient plus que par quelque chose que j’aurais dessiné et pensé à l’avance. Je laisse l’inconscient parler.

Depuis combien de temps travailles-tu la terre ?

Depuis une quinzaine d’années.

Ton rapport à ta pratique artistique a-t-il connu un cheminement ? Lequel ?

J’ai commencé avec des modèles, à faire des corps et maintenant je sculpte des visages mais sans modèle. Ce qui est intéressant dans les visages c’est qu’ils racontent tellement de choses différentes, tellement d’histoires. J’aime donner une âme. Au travers un visage on peut exprimer tellement de choses que je n’en ai pas fait le tour. Le corps pour moi est moins parlant.

Peux-tu expliquer ou décrire ce que t’apporte cette pratique ?

La sculpture est pour moi une respiration.

Que recherches-tu ?

Pour moi ce qui est important ce n’est pas d’arriver à quelque chose de bien fait  de parfait. Ceci a été fait par beaucoup d’artistes. Je cherche à raconter une histoire. Je me moque de la perfection. Ce qui est important c’est l’harmonie du travail, toute l’âme et la vie que je peux mettre dedans. Ce qui m’intéresse c’est de donner vie et j’aspire à ce que le spectateur le ressente. Je ne suis pas à la recherche de quelque chose de plastiquement parfait.

As-tu suivi un apprentissage?

J’ai fait un stage avec la sculptrice dont j’ai parlé, puis un autre avec une prof de sculpture. Sinon j’ai travaillé avec des modèles qui posaient dans un atelier.

Comment  travailles-tu ? Peux-tu dire le temps passé par semaine ou par mois à cette pratique ?

J’essaie de dégager du temps pour sculpter mais c’est par période parce que je ne peux pas être partout. Mais, j’ai une activité professionnelle. Alors quand je m’y mets je suis à fond. Je n’ai pas d’atelier chez moi donc c’est difficile. Je travaille dans l’atelier d’une copine mais il n’est pas toujours libre.

http://www.atelier-de-marie.fr/

Peux-tu citer une œuvre que tu aimes particulièrement ?

Plutôt, une artiste Camille Claudel et Maillol aussi.

Vas-tu voir des expositions ?

Oui bien sûr.

As-tu une période  préférée dans l’histoire de l’art ?

J’ai eu des périodes préférées et elles changent selon le temps qui passe.

As-tu déjà exposé ?

Oui, au festival d’art singulier, je faisais des vierges à l’époque. Dans  des expos organisées lors des parcours d’ateliers et dernièrement à la galerie de l’Écusson, tout ceci à Montpellier.

As-tu vendu des oeuvres ?

Oui. Mais ce n’est pas mon activité principale, hélas. Il n’y a pas de lien entre mon activité professionnelle et la sculpture. Ce sont  deux choses différentes.

Peux-tu compléter cette phrase « cette année j’ai l’intention de… » ?

D’avoir une belle vie.

Peux-tu compléter cette phrase « je rêve de… » ?

Qu’on me foute la paix.

Tu as choisi 3 œuvres pour les présenter sur ce site, peux tu dire pourquoi tu les as choisies ?

La petiteLa petite, celle-ci  m’a surprise lorsque je l’ai faite.  Elle m’est venue lorsque j’expliquais à une copine comment faire un visage et pof ! Et elle est différente des autres car je ne fais pas d’enfant habituellement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sarah

Sarah parce que je l’ai faite dans l’esprit tsigane  que j’aime. Je cherchais le côté gypsie.

 

 

 

 

 

 

 

Stella

 

Stella, je me suis inspirée des personnages des  BD des années 50.

 

 

 

 

 

Pour tout contact avec l’artiste merci de laisser un message dans la zone commentaire avec vos coordonnées que je transmettrais à Fanfan.

Le 14 novembre 2016

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